Thursday, July 14, 2005
14 juillet 2005 - Obscurité
Il existe en ce monde
Une indifférence immonde
Reflet irréel et sournois
De visages et de voix
Depuis longtemps absents
Au souvenir lancinant.
(Cristel P.)
Monday, April 11, 2005
Friday, April 08, 2005
08 avril 2005
"That is not dead which can eternal lie, And with strange aeons even death may die."
"N'est pas mort ce qui semble à jamais dormir, en d'étranges éternités la mort même peut mourir
A. Alhazred, Necronomicon / H.P.Lovecraft, 1926)
"N'est pas mort ce qui semble à jamais dormir, en d'étranges éternités la mort même peut mourir
A. Alhazred, Necronomicon / H.P.Lovecraft, 1926)
Thursday, April 07, 2005
07 avril 2005
Dans ces couloirs où même les diables hésitent
A genoux pardonnent
Juste quelques hommes
Quelques hommes justes.
(JJG)
Wednesday, April 06, 2005
Tuesday, April 05, 2005
Monday, April 04, 2005
Elle avait pris ce pli ...
Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin
De venir dans ma chambre un peu chaque matin;
Je l'attendais ainsi qu'un rayon qu'on espère;
Elle entrait, et disait: Bonjour, mon petit père ;
Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s'asseyait
Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait,
Puis soudain s'en allait comme un oiseau qui passe.
Alors, je reprenais, la tête un peu moins lasse,
Mon oeuvre interrompue, et, tout en écrivant,
Parmi mes manuscrits je rencontrais souvent
Quelque arabesque folle et qu'elle avait tracée,
Et mainte page blanche entre ses mains froissée
Où, je ne sais comment, venaient mes plus doux vers.
Elle aimait Dieu, les fleurs, les astres, les prés verts,
Et c'était un esprit avant d'être une femme.
Son regard reflétait la clarté de son âme.
Elle me consultait sur tout à tous moments.
Oh! que de soirs d'hiver radieux et charmants
Passés à raisonner langue, histoire et grammaire,
Mes quatre enfants groupés sur mes genoux, leur mère
Tout près, quelques amis causant au coin du feu !
J'appelais cette vie être content de peu !
Et dire qu'elle est morte! Hélas! que Dieu m'assiste !
Je n'étais jamais gai quand je la sentais triste ;
J'étais morne au milieu du bal le plus joyeux
Si j'avais, en partant, vu quelque ombre en ses yeux.
Victor Hugo, Les contemplations
Friday, April 01, 2005
01 avril 2005
Nos yeux se renvoient la lumière
Et la lumière le silence
A ne plus se reconnaître
A survivre à l'absence.
P.E.
Thursday, March 31, 2005
31 mars 2005
"Imite le moins possible les hommes dans leur énigmatique maladie de faire des noeuds"
R. Char
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