Wednesday, July 22, 2009

Isolée

Des cris dehors
Et ce silence
Au fond de moi

Des rires dans la rue
Des jeux d’enfants
Une balle, une course
Des petits soldats heureux

Et ma solitude

Une larme roule
Sur ma joue
Perdue
Tu ne la boiras pas
Elle attend
Comme moi
Puis elle tombe

No pares

Pero si se muere
Pero si te mueres
Pero si el
Pero sin el

el amor no tiene
sentido mas que
el de la sangre
en tus manos
que me acarician

no pares

la noche es infinita

grita un bebe

la noche me envuelve
y cubre su llanto

brazos blancos
mecen
y la voz se apaga

suave luz en los ojos

amor

eternidad

no pares

ve hacia la luz

tienen nombres
todos ellos

el mío se olvidó
¿quien me nombró?
hace tanto
tanto tiempo

una voz apagada
y ese bebe que grita

entra en mi cabeza
retuerce mi mente
quiero a tu crueldad
me recuerda
la verdad

no pares

una mancha negra
se come la tela
lentamente
la devora
hilo tras hilo
fibra tras fibra

mancha de noche
mancha triste
mancha fria
y oscura

no pares

el dolor es infinito

Neige de sang

Tout est si different
La neige a pris le goût su sang
Et le temps meurt sans raison
La folie se sert de mon nom
Pour parler aux nuages
Te laisser des messages
Folie sans autre histoire
Que cet infini besoin d’espoir
Tout est si froid dehors
Auprès des autres corps
Le tien ressemble à cette neige
Plus rien n’allège
Ce lourd chagrin au fond de moi
Souviens toi
Tu aimais t’y allonger ... étrange
Pour y dessiner des anges
Elle a pris le goût de ton sang
Comme pour effacer le temps
Pour cacher aux yeux des hommes
Toutes traces de vie comme
Pour me consoler de ton départ
Comme pour me faire croire
Que tu n’es pas parti
C’est moi qui me suis enfuie
Loin de tout loin du monde
Pour oublier chaque seconde
Notre amour, nos espoirs
Et m’effacer dans nos miroirs

Thursday, July 09, 2009

Combien ?

Combien de vies
Faudra t il inventer
Combien de mots
Combien de larmes

Combien de portes
Fermees
Combien de mots
a inventer

J’ouvre les yeux
Chaque jour
Je te regarde fuir
Tu disparais
Un autre chemin
Une autre vie

Et les mots
Reviennent
Me hanter
Me libérer

Dessins, desseins

Je dessine au creux de tes mains
Mes désirs, mes desseins
J’enroule autour de tes bras
Mes fils de soie
J’habite dans ton corps
Plus en dedans encore
Sur ta peau sans cesse
Glisse ma tendresse
Invente mes desirs
Plus rien ne dois suffire
Au fond de ton regard
Veillent tous mes espoirs
Chaque nuit unique
L’obscurité pudique
Voile nos corps mêlés
A jamais mélangés

Collection

Elle collectionne les coeurs
Elle les regarde quand elle a peur
Elle en a beaucoup
Mais celui qui manque surtout
C’est le sien qu’elle n’a plus
Elle ne l’a pas perdu
Elle se souvient l’avoir donné
Il y a de cela des années
Mais elle ne sait plus bien
Dans quelles mains
Elle l’a laissé dans le temps
Depuis, rien n’est comme avant